CHANGEMENT D HEURE ...
Et oui, c'est pour ce week end ...
Souvenez vous, l'astuce est là !
Et oui, c'est pour ce week end ...
Souvenez vous, l'astuce est là !
Ce jeudi, nous inaugurions nos nouveaux locaux lillois, ce qui m'a donné l'occasion d'y retourner pour quelques heures ...
3 ans et demi déjà ... le temps file ...
Derrière la tulipe héritage de Lille 2004 dans le quartier d'Euralille, la tour à la forme pour le moins "bizarre", communément appelée "la Botte" ou "la Godasse", qui abrite désormais notre antenne du Nord.
toujours là ...
rien de bien interessant à étaler ici.
à suivre ...
ou pas ...
Je vais bien, merci.
Bien évidemment qu’il y a mille choses que je voudrais voir, vivre, être, différemment.
Mais l’essentiel, n’est ce pas déjà de savoir reconnaître ce qui est, plutôt que de se plaindre sans cesse de ce qui n’est pas ?
Dans l’éphéméride Zen qui m’accompagne sur mon bureau, (365 jours Zen en 2009 – les Almaniaks ®… je recommande…bon, ok, il est un peu tard à mi-mai, mais en tout cas, moi, je savoure !!!), la pensée d’hier était celle-ci :
« Le bouddha dit que notre souffrance vient de ce que nous ne voyons pas la nature réelle des choses. Essayez donc le plus souvent possible de voir les choses telles qu’elles sont, et non comme vous voudriez qu’elles soient … »
J’ai envie de rajouter que les choses ne deviennent ce que l’on voudrait qu’elles soient, que si on se donne les moyens qu’elles le deviennent. On ne peut pas vouloir que tout change, et rester statique en attendant le jour où, justement, ça aura changé. Chaque pas, chaque acte, doit s’orienter vers ce but. L’enfant ne s’éveille pas un beau matin sachant marcher, il a commencé par essayer, par tâtonner, par apprendre à se lever, à se tenir debout.
La vie n’est que changements. Nous changeons tous, à chaque instant. Vouloir qu’un état, quel qu’il soit, perdure et se fige est à mes yeux, de l’énergie dépensée sans raison. C’est lutter contre l’ordre normal des choses et c’est … épuisant.
Et y’a bien assez d’autres choses épuisantes dans notre quotidien, sans s’en rajouter…
Une existence qu’elle qu’elle soit, n’est pas plus accomplie ou reconnaissable parce que remplie, surtout de tout et de n’importe rien. Saturer son agenda de rdv en tous genres, se perdre entre mille activités aussi diverses que variées, n’apporte pas plus d’existence ou de reconnaissance. Et cette légitimité recherchée auprès des autres ne sera possible tant qu’on ne se l’accorde pas envers soi même pour commencer.
En aucun cas, je ne pense avoir atteint une quelconque supériorité, ni un « droit » à donner des leçons. Certains s’inquiètent de mes silences, de mes absences, ceci n’est qu’une lettre ouverte pour eux et quelques autres… La sérénité qui est mienne aujourd’hui, malgré des épisodes difficiles, n’a été atteinte que grâce à une remise en question, des interrogations, des repositionnements, des arrêts sur image, et justement ces replis sur soi et ces silences. La dispersion n’apporte rien de plus.
Je visite toujours aussi régulièrement les blogs « amis », ceux cités ici et d’autres. Je n’y suis pas forcément plus éloquente que sur le votre ou que dans mes échanges mails.
Mais je suis là, et vivante. Non seulement physiologiquement, mais surtout emplie de vie… De la mienne... Celle que je me choisis à chaque instant, responsable de mes actes. Certainement pas celle que je chercherais à calquer, à imiter d’ailleurs.